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ESSAIS

La religion est-elle l’opium des analystes ? Géopolitique et identités religieuses en Asie du Sud

2 mars 2006




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À l’inverse de la démarche habituelle aux spécialistes des aires culturelles, je partirai ici d’un regard sur le système mondial tel qu’il apparaît au terme du premier mandat de George W. Bush, avant d’en venir à mon champ de recherche, l’Asie du Sud. Dans une conférence portant sur les nouvelles cartes du monde, il paraît en effet souhaitable de rappeler le cadre global dans lequel s’inscrivent les dynamiques propres à cette région, où vit un cinquième de l’humanité, avant de les étudier en tant que telles, dans leurs spécificités qui doivent beaucoup à l’héritage trouble du passé. A fortiori quand l’attention porte sur la problématique « Géopolitique et identités religieuses », une formulation plus ouverte que le champ calibré d’une géopolitique des identités religieuses.

George W. Bush avait bien fait savoir, après le 11 septembre, que la « guerre contre le terrorisme » dans laquelle s’engageaient les États-Unis n’était pas une guerre contre l’islam. Pourtant les implications du Patriot Act, tant aux frontières que sur le territoire américain, les modalités de l’intervention en Afghanistan et ses dommages collatéraux, l’invasion de l’Irak et ses conséquences incalculables, le blocage de la question palestinienne jusqu'à la mort de Yasser Arafat et la première version du Projet du Grand Moyen-Orient, sans parler des dérives répétées de l’appareil pénitentiaire, à Guantanamo ou ailleurs, ont dangereusement accrédité, en pays musulmans, la thèse minimaliste de l’islam mal aimé, ou celle, maximaliste, d’un complot de l’Occident et de ses satellites contre l’islam. Ainsi certains analystes pakistanais voient-ils dans les bonnes relations nouées aujourd’hui entre l’Inde, Israël et les États-Unis, entre autres en matière d’armement, la marque d’une alliance entre hindous, juifs et chrétiens contre leur pays et contre le réveil de l’islam.

La « guerre contre le terrorisme » étant devenue pour l’essentiel une guerre contre les dérives de l’islam radical, le religieux, revendiqué ou subliminal, fait plus que jamais une entrée fracassante et terriblement ambiguë dans le champ géopolitique. Son retour avait été annoncé quelques années plus tôt par la thèse du choc des civilisations, cherchant au-delà d’une illusoire « fin de l’histoire » à définir ce que seraient les probables lignes de force et lignes de fracture du monde d’après la guerre froide.

Pour esquisser quelques traits d’une nouvelle carte du monde qui aille au-delà des schématismes trop répandus, il est nécessaire de s’interroger sur la réalité des identités religieuses, mais aussi sur les risques graves que porte la combinaison des convictions religieuses, des tentations essentialistes qui enferment l’Autre dans une identité caricaturale, et des stratégies inspirées par une real-politik instrumentalisant délibérément l’identité religieuse. Sans négliger la prise en compte des paramètres non religieux. Pour poser la question autrement, que traduit la géopolitique des identités religieuses, et que masque-t-elle ? L’enjeu est considérable, car si la religion, opium du peuple, devient l’opium des analystes, la lecture de l’ordre du monde et de ses désordres en sera gravement affectée.

La thèse défendue ici n’est pas neuve. Les facteurs religieux pèsent lourd sur une Asie du Sud structurée (ou déstructurée) par la partition de 1947 qui détacha le Pakistan de l'Inde à l'heure de l'indépendance ; une Asie du Sud devenue dans les années 80 et 90 un des hauts lieux du jihad (antisoviétique en Afghanistan, puis anti-indien au Cachemire). Si l’on inclut l’Afghanistan dans l’Asie du Sud, comme le font généralement les diplomates1, la région est aussi devenue, sous le règne des Talibans, la base d’un terrorisme international de type nouveau incarné par al Qaeda. Ce serait toutefois une dangereuse illusion que de tomber dans le piège de l’essentialisme et de sous-estimer le poids beaucoup plus décisif de deux autres paramètres. En premier lieu, l’instrumentalisation du religieux pour des raisons politiques et géopolitiques. En second lieu, le jeu d’intérêts ou de stratégies qui répondent à des logiques autres que celles de l’identité religieuse, et qui la transcendent : impératifs diplomatiques de la real-politik, intérêts économiques, visions à long terme des intérêts nationaux, entre autres.

La réalité de l’extrémisme religieux dans la région est bien documentée, comme l’est l’étude de l’islam politique, qui cherche sa voie entre la tentation radicale et les attraits de la participation au pouvoir parlementaire. Dans le cadre limité de cette contribution, je ne reprendrai pas ce dossier2. Je chercherai plutôt à éclairer la partie qui se joue sous nos yeux dans une région désormais nucléarisée, au contact de la Chine et de l’Asie centrale, et à proximité du Moyen- Orient.

À l’échelle du monde et sur les temps moyens, le grand enjeu de la région, c’est la montée en puissance de l’Inde et les relations qu’elle développera avec la Chine : coopération ou compétition plus que confrontation. Toutefois, je porterai ici une attention prioritaire au Pakistan, dans ses relations complexes avec ses voisins afghan et indien, car c’est là que se joue une autre question essentielle à court terme pour la sécurité régionale, mais aussi pour ses implications internationales : comment sortir d’un paradigme géopolitique engendré la partition de l’Empire britannique sur des bases religieuses, qui s’est ensuite saisi de la guerre froide pour intervenir contre les Soviétiques en Afghanistan, puis qui a continué à instrumentaliser l’islam combattant pour son propre compte au Cachemire, avant de devoir, 11 septembre aidant, redéfinir une nouvelle ligne, encore incertaine aujourd’hui ?

L’Asie du Sud en l'An 2000 : entre partition et mondialisation

Pour qui s’intéresse à la dialectique ente géopolitique et identités religieuses, L’Asie du Sud offre un champ d’enquête d'une grande richesse. Sur le triangle indien, bastion de l’hindouisme, vient buter, à l’ouest, le continuum musulman qui s’étend de l’Afrique du Nord au Pakistan, et qui, via l’Inde, se poursuit, plus mélangé, jusqu’en Indonésie. Au nord et à l’est commence le monde du bouddhisme, lamaïque au Tibet, theravada au Sri Lanka. Ajoutons les religions comme le jaïnisme et le sikhisme, nées sur place, et le christianisme, présent dès le premier siècle après J.C., puis diffusé après le 16e siècle. On trouve ainsi en Asie du Sud des identités religieuses très diverses, conflictuelles ou non ; des points chauds où l’instrumentalisation du religieux a contribué pour beaucoup à intensifier les conflits hérités soit du colonialisme finissant (le Cachemire), soit de la guerre froide (l’Afghanistan). On y trouve une Inde à majorité hindoue, balançant entre le principe de sécularisme hérité de Jawaharlal Nehru et une version du nationalisme jouant du concept d’hindouité pour définir l’essence de la nation. On y trouve la marque des Talibans, issus d’écoles coraniques pakistanaises, et les combattants du jihad, engagés contre l’Inde auprès des « frères cachemiris », ou rêvant de reconstruire un califat transnational. Ou y pourchasse Al Qaida, sans mettre la main sur son leader charismatique, même à la veille des élections américaines. Mais on y voit aussi à l’œuvre les ambitions régionales d’états nucléarisés, Inde et Pakistan, qui cherchent leur place dans le nouvel ordre mondial, entre le voisin chinois et les routes du pétrole de l’Océan indien, tandis que l’hyperpuissance américaine est plus active que jamais dans la région et sur ses marges.

Pour donner aussi brièvement que possible un sens fort aux évolutions qui marquent la région depuis l’indépendance de l’Inde et du Pakistan en 1947, on peut mettre en lumière deux phénomènes décisifs, qui sous-tendent deux logiques différentes, mais qui sont en relation dialectique. D’abord la partition de 1947, traumatisme qui donne naissance au « syndrome de la partition » qui perdure encore aujourd’hui, et qui a développé une culture de la suspicion entre les deux voisins indien et pakistanais. Puis, accéléré par la fin de la guerre froide, l’intensification du processus de mondialisation. En Asie du sud, ce processus s’accélère considérablement avec le lancement des réformes économiques en Inde en 1991, une Inde qui sort par ce biais des temps post-coloniaux marqués par le sous-développement, et qui aspire à hausser son statut, dans la région et dans le monde. Cette aspiration s’affirme plus encore avec l’arrivée au pouvoir, en 1998, du Bharatiya Janata Party, bras politique du mouvement nationaliste hindou. Sitôt au pouvoir, le BJP conduit des essais nucléaires, bientôt suivis d’essais pakistanais. Islam pakistanais contre hindouisme musclé du BJP ? La politique pakistanaise des nationalistes hindous sera loin d’être aussi schématique.

Le syndrome de la Partition

La Partition de 1947 répond à une logique d’identité religieuse, vue comme fondement de la nation : c’est la thèse mise en avant par la Ligue musulmane de Mohammad Ali Jinnah. Faute de trouver un compromis avec le Parti du Congrès mené par Jawaharlal Nehru sous la figure tutélaire du mahatma Gandhi, Jinnah obtient la création, sur les ruines de l’Empire britannique, d’un Pakistan censé être la terre des musulmans du sous-continent. Composé des deux régions où les musulmans dominent, le Pakistan de 1947 est bicéphale : une aberration géographique (1500 km séparent les deux fragments) qui ne tient pas vingt-cinq ans. En 1971 un soulèvement indépendantiste du Pakistan oriental, soutenu par l’Inde, donne naissance à un nouvel État : le Bangladesh. Le ciment identitaire de l’Islam n’a pas suffi à assurer la survie du Pakistan. Pour autant, le Bangladesh ne réintègre pas l’Inde voisine. La Constitution qui crée la république populaire du Bangladesh connaît bientôt un amendement qui invoque « les idéaux élevés de confiance et de foi absolues en Allah », et qui fait de l’Islam la religion de l’État, sans faire du Bangladesh, à l’inverse de la Constitution amendée du Pakistan, une République islamique. Reste qu’aujourd’hui l’Inde compte presque autant de musulmans (130 millions) que le Pakistan (150) ou le Bangladesh (140).

Opposé à la théorie des deux nations (hindoue et musulmane) qui sous-tend la Partition, l’Inde de Nehru, au contraire, s’affirme laïque, une mais multiculturelle et multireligieuse. Les hindous comptent pour plus de 80% de la population de l’Inde nouvelle, mais l’Inde n’est pas une République hindoue, pas même une République invoquant une tradition religieuse comme fondement de son identité. Par contraste, le Népal est une monarchie hindoue, et la Constitution de la « république démocratique socialiste du Sri Lanka », tout en affirme la liberté de religion, octroie au bouddhisme « la place la plus éminente », le devoir de l’État étant « de protéger et de faire prospérer la voie du Bouddha ».

La partition de 1947, acte libérateur dans la légende dorée pakistanaise, est un traumatisme pour l’Inde. Elle en réalité un traumatisme pour les deux pays, car elle s’est opérée dans le sang des massacres et par des flots de réfugiés. À peine achevée, se pose une autre question, toujours ouverte : le Cachemire, état princier à majorité musulmane, mais à souverain hindou, qui finalement, sous la pression de francs-tireurs venus du Pakistan appuyer une rébellion de ses sujets, opte pour le rattachement à l’Inde. La première guerre indo-pakistanaise, achevée en janvier 1949, tranche le Cachemire en deux le long d’une ligne de cessez le feu, qui deviendra ligne de contrôle après une seconde guerre en 1965. La troisième guerre, en 1971, se joue au Bangladesh, secondairement au Cachemire. Mais l’accord de Shimla en 1972 porte essentiellement sur celui-ci. On s’en tient au statu quo, « sans préjuger des positions de chaque partie », et donc sans régler le problème. C’est que le Cachemire n’est pas seulement un enjeu territorial : il symbolise deux conceptions de la nation. En majorité musulman, il devrait revenir au Pakistan, affirment les partisans de la logique de la partition. Il est en majorité musulman (mais aussi hindou au Jammu et bouddhiste au Ladakh) : il est donc un parfait exemple du sécularisme et du multiculturalisme indien, rétorque New Delhi.

Enraciné dans des lectures opposées de l’histoire millénaire de l’Inde, noyé dans l’ambiguïté des relations entre religieux et politique, nourri de tous les contentieux opposant New Delhi et Islamabad, le syndrome de la partition laisse le Pakistan dans une situation paradoxale : il a gagné, mais il se sent menacé. Il joue de cette menace, qui conforte le poids des militaires qui prennent le pouvoir en 1958, et qui n’empêche pas, dès 1947, de mener une politique aventuriste – une politique d’agression dira l’Inde. La perte du Bangladesh est une grave défaite, mais elle assure au Pakistan, désormais centré sur l’Indus, plus de cohérence. Est-ce suffisant ? Les stratèges pakistanais s’inquiètent : entre l’Inde hostile à l’est et l’Afghanistan qui n’accepte pas la Ligne Durand comme frontière et qui lorgne sur les Pachtounes pakistanais, la marge de manœuvre est jugée faible. Islamabad lance un programme nucléaire militaire après le premier essai indien, en 1974.

Guerre froide, islam et géopolitique pakistanaise : l’Afghanistan

Vient alors un don du ciel, pour le pieux dictateur pakistanais, le général Zia ul Haq : l’invasion soviétique de l’Afghanistan en 1979. Un chapitre s’ouvre, que son lointain successeur, le général Musharraf, autre auteur de coup d’état, est contraint de clore aujourd’hui : l’instrumentalisation de l’islam à des fins géopolitiques. Cette stratégie est d’abord mise en œuvre, avec l’appui américain et saoudien, en Afghanistan. Devenu État du front dans la guerre contre le communisme, le Pakistan de Zia arme et encadre, avec la CIA, les mujahiddins afghans. Les soviétiques défaits, les États Unis se désintéressent de l’Afghanistan. Pas Islamabad qui, en quête de « profondeur stratégique », entend bien contrôler le pays. Dans la lutte entre mujahiddins, le poulain pakistanais, Gulbudin Hekmatyar, ne fait pas le poids face à la menace du Commandant Masood, dont l’Alliance du Nord est anti-pakistanaise. Islamabad lance alors dans la course, en 1994, de nouveaux venus : les talibans, étudiants afghans réfugiés des écoles coraniques établies dans la province pachtoune du Pakistan, aux portes de l’Afghanistan. On connaît la suite : l’instauration d’un émirat sous l’autorité religieuse et politique du mollah Omar, qui accueille en 1996 un ancien du jihad anti-soviétique en rupture avec l’Arabie saoudite et les États Unis : Osama ben Laden.

Jihad et Cachemire, post guerre froide

À cette date le Pakistan a ouvert un autre front, plus important encore à ses yeux, au Cachemire, où un début d’insurrection locale se manifeste fin 1989. Depuis 1949 l’Inde a abandonné la promesse de référendum sur le sort de l’ancien royaume, et elle a largement réduit la grande autonomie promise au départ. Delhi est aussi intervenue constamment dans le jeu politique, jusqu’à manipuler les élections de 1987. Très vite le Pakistan soutient les insurgés du Front de Libération du Jammu et Cachemire, mais celui-ci est plutôt indépendantiste. Islamabad appuie donc plus fortement un groupe pro-pakistanais, le Hizbul Mujahidin. Après de premiers revers, la stratégie s’aiguise. À compter de 1993-1994, Islamabad infiltre au Cachemire indien de vrais groupes jhadis, constitués pour l’essentiel de pakistanais : Harkat ul Ansar, Lashkar e Taiba, Harkat ul Mujahiddin. En 2000 sont en première ligne les Laskar e Taiba et une nouvelle recomposition de mouvements plus anciens, le Jaish e Mohammad. Ils sont toujours à la tâche, alors qu’en 1999 le Pakistan avait dû retirer ses troupes des sommets de Kargil, où le chef d’état major, Pervez Musharraf, les avaient infiltrés côté indien, alors même que son Premier ministre Nawaz Sharif avançait sur la voie du dialogue avec l’Inde.

L’Inde et la mondialisation

Au début des années 90, la crise du Cachemire, née des frustrations cachemiries amplifiées par l’interventionnisme pakistanais, rappelle à l’Inde le poids de la partition et de ses séquelles au moment même où prévaut, à New Delhi, une nouvelle logique aux conséquences décisives : l’abandon du protectionnisme qui, depuis 1947, avait été le principe sur lequel s’était construite l’économie de l’Inde indépendante. Les deux évènements doivent chacun quelque chose à la fin de la guerre froide, mais en vérité leurs dynamiques s’opposent. Les dirigeants indiens – tout l’éventail politique gouverne au fil des années 90 – comprennent bien que des temps nouveaux s’ouvrent, quelle que soit la politique pakistanaise de tel ou tel gouvernement. Même le BJP, héritier d’un nationalisme hindou construit de longue date sur la suspicion envers les musulmans (pour dire le moins), va chercher à dialoguer avec le Pakistan, après les essais nucléaires de 1998, après la guerre de Kargil de 1999 et après la crise aiguë de 2002, quand New Delhi mobilise ses troupes à la frontière pakistanaise après une attaque terroriste contre le Parlement indien.

La nouvelle politique économique, appuyée sur des réformes libérales mesurées, laisse l’Inde derrière la Chine en termes de croissance, mais le pays n’en est pas moins reconnu comme un « marché émergent ». Son image internationale commence à changer, son image d’elle-même aussi, et ses ambitions s’affirment. Les nationalistes hindous, au pouvoir de 1998 à 2004, ne sont pas les seuls à jouer cette carte. Pour tous les dirigeants indiens, finalement, le statu quo territorial au Cachemire est non négociable et le « terrorisme transfrontalier » mené par le Pakistan – formule de rigueur – doit être écrasé, mais là n'est pas la question décisive. L’Inde peut vivre avec le problème du Cachemire, elle peut même vivre avec un terrorisme contenu, quoique capable de frapper parfois au cœur du pays, comme en décembre 2001. L’enjeu principal est ailleurs. C’est la puissance, et ce qui en fournit les clés : la croissance économique, la science et la technologie, la défense nationale, une diplomatie tous azimuts. Les nationalistes hindous, parvenus au pouvoir en instrumentalisant les sentiments d’identité religieuse, peuvent faire réécrire les livres d’histoire, et repenser la nation. Ils peuvent laisser leurs hommes de mains attaquer les minorités religieuses. Ils peuvent couvrir des massacres comme au Gujarat en 2002. Mais si les élites indiennes se divisent sur l’amalgame du religieux et du politique (Congrès contre BJP), elles se réunissent largement sur la vision d’une Inde plus forte dans le concert des nations.

Le paradigme pakistanais

Par contraste, le Pakistan de l’an 2000 reste englué dans une stratégie qui le projette sur ses frontières plus que vers l’avenir. Des frontières où il joue un jeu dangereux en ayant promu un islam combattant et radical. Les talibans prennent d’ailleurs du champ par rapport à Islamabad, et les groupes jihadis opérant au Cachemire ont des connexions avec d’autres groupes radicaux actifs, au Pakistan même, contre la minorité chiite. Le ver de l’extrémisme est dans le fruit, mais l’Inter Services Intelligence, les puissants services secrets militaires, croient encore contrôler les groupes armés et leurs maisons mères. Pendant ce temps l’économie pakistanaise ralentit, plus fragile que l’économie indienne face aux sanctions américaines imposées après les essais nucléaires de 1998. Islamabad, en un mot, reste prisonnière d’un modèle géopolitique qui commence à devenir risqué dans le nouveau monde globalisé qui se dessine

Derrière ces graves questions – les dérives talibanes, la guerre au Cachemire et ses dizaines de milliers de morts, la nucléarisation d’une région à risque – on ne saurait se satisfaire d’analyses se bornant à mettre en lumière, au premier chef, les appartenances religieuses. Voyez le Cachemire. Vu de haut, on peut y trouver une de ces lignes de faille chères à Huntington : aux portes du Ladakh bouddhiste, partiellement occupé par la Chine, le choc des civilisations paraît opposer le Pakistan musulman à l’Inde hindoue. Mais vue de près, la Vallée de Srinagar, le cœur vibrant du Cachemire et le haut lieu de l’insurrection, donne une autre image. On y trouve des musulmans pro-indiens (qui gouvernent). Quant à la majorité silencieuse, rejetant une Inde qui a trahi ses promesses et qui y conduit une sale guerre de répression, elle rêve plus de l’indépendance que de rejoindre le Pakistan. Du reste les sécessionnistes eux-mêmes, aussi bien les combattants du Hizbul Mujahiddin que les politiques de la Conférence pour la Liberté (Hurriyat), se divisent sur une question lourde de conséquences : faut-il dialoguer pour de bon avec New Delhi ? Dans l’inextricable crise du Cachemire comme dans la logique de la politique régionale pakistanaise, les paramètres religieux, directs ou indirects, ne sont pas seuls en cause. La faillite ou les insuffisances de la démocratie expliquent aussi bien la dérive d’un Cachemire manipulé par New Delhi que le poids et la philosophie des militaires au Pakistan. De même, la naissance du Bangladesh ne peut se comprendre sans le déficit démocratique qui vit le Pakistan occidental récuser la victoire électorale des autonomistes du Pakistan oriental en 1970.

L’Asie du Sud en l’an 2000

Au total, la carte de l’Asie du Sud à l’heure où commence le nouveau siècle peut se brosser à grands traits :

  • les plus grands États (Inde, Pakistan, Bangladesh), sont les héritiers d’une partition, voulue ou non, qui fit passer l’identité religieuse avant les identités linguistiques, tranchées par les nouvelles frontières.

  • En héritage, par-delà une histoire commune sur les temps longs, trois guerres (quatre avec Kargil) entre Inde et Pakistan, et des sécessions menées dans le sang, en 1947 comme en 1971.

  • Un point de friction plus aigu que jamais, le Cachemire, alors que les adversaires sont désormais nucléarisés.

  • La mise en œuvre par Islamabad d’une stratégie de guerre asymétrique, par mujahiddins interposés, qui a fait ses preuves en Afghanistan contre les soviétiques, mais qui s’enlise au Cachemire

  • La montée en puissance d’un islam radical, qui dispose désormais d’une base protégée dans l’Afghanistan des Talibans.

  • Une Inde qui libéralise son économie, et qui change son regard sur le monde, en se rapprochant des États-Unis tout en prêchant la multipolarité.

  • Une Asie du Sud incapable de se doter d’une organisation régionale efficace, la SAARC (Association de l'Asie du Sud pour la Coopération régionale) étant plombée par le différend indo-pakistanais.

  • Aux marges du triangle indien, des États plus modestes, mais en crise : le Népal, où la mise en oeuvre d’une constitution plus démocratique, en 1990, n’a pas empêché la montée des forces révolutionnaires maoïstes, et le Sri Lanka, englué depuis les années 80 dans un conflit interne, guerre civile plus ethnique que religieuse, opposant les sécessionnistes radicaux tamouls, usant le cas échéant de l’arme du terrorisme, au régime de Colombo.

C’est dans ce contexte, deux mois après l’échec d’une nouvelle rencontre indo-pakistanaise à Agra, qu’éclate à New York et à Washington le coup de tonnerre du 11 septembre 2001. 

Après le 11 septembre

Le 11 septembre a deux conséquences immédiates en Asie du Sud. Côté pakistanais d’abord. Immédiatement attribuée à Al Qaida, dont le quartier général est hébergé en Afghanistan, l’attaque inédite contre les États Unis attire de façon décisive l’attention sur le régime des Talibans, déjà sous pression pour son fondamentalisme exacerbé, et déjà soumis à des sanctions. Contrairement à certains membres de son entourage, le Général Musharraf comprend immédiatement l’enjeu, et entame aussitôt le retournement de sa politique afghane. Objet des critiques de Clinton en 2000, le Pakistan de la fin 2001 redevient pour Washington un « état du front », un allié essentiel de la nouvelle guerre qui s’engage, en Afghanistan, « contre le terrorisme ».

Côté indien, les conséquences sont plus complexes. Longtemps bornées par l’incompréhension de Washington envers le non-alignement, les relations indo-américaines commençaient à s’améliorer, réformes économiques obligent, quand les essais nucléaires indiens ont fait problème, les États-Unis imposant des sanctions. L’obstacle fut pourtant de courte durée. Le dialogue stratégique engagé sur le nucléaire s’est vite élargi, et la visite de Bill Clinton à New Delhi, en mars 2000, a consacré un rapprochement inédit, au nom du « concert des démocraties ». Après le 11 septembre, New Delhi soutient Washington dans la guerre contre le terrorisme qui s’engage en Afghanistan, mais adresse aux États-Unis une mise en garde en forme de question : « comment le Pakistan, élément du problème terroriste, pourrait-il être en même temps un élément de sa solution ? ». Delhi rappelle en effet être victime du « terrorisme transfrontalier » qui la vise au Cachemire, via la « guerre par procuration » que conduit Islamabad par le biais des groupes jihadis constitués sur son territoire, et infiltrés côté indien. Islamabad rétorque, sans convaincre tout à fait, que New Delhi se saisit sans vergogne du 11 septembre pour baptiser « terrorisme » l’insurrection cachemirie luttant pour son droit imprescriptible à l’autodétermination, reconnue par des résolutions des Nations Unies.

L’attaque terroriste conduite contre le Parlement indien le 13 décembre 2001 radicalise la position indienne, qui en rend responsable les groupes du jihad, opérant au Cachemire avec le soutien des autorités pakistanaises. Suit la crise de 2002, dont on peut rappeler les étapes : « diplomatie coercitive » et rappel des ambassadeurs, mobilisation militaire d’un million d’hommes des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise bien au-delà du seul Cachemire, risque de guerre culminant en juin 2002, forte pression internationale pour calmer le jeu, retour au calme relatif après les élections au Cachemire et au Pakistan à l’automne. La guerre ouverte conventionnelle mais limitée sous parapluie nucléaire apparaît impossible. Le concept de guerre préventive mis en avant par Washington avant d’envahir l’Iraq est évoqué à New Delhi, mais pas davantage mis en œuvre. En avril 2003 le Premier ministre indien A.B. Vajpayee tend soudainement au Pakistan « la main de l’amitié ». Des contacts secrets mènent à des mesures de confiance, dont, à la fin du Ramadan, la proposition pakistanaise de cessez le feu au Cachemire, où des tirs d’artillerie (sans guerre ouverte) s’échangeaient depuis une décennie. Le 6 janvier 2004, en marge du sommet régional de la SAARC, le Premier ministre indien et le Président pakistanais décident d’instaurer entre leurs deux pays un dialogue « composite », traitant de toutes les questions en suspens entre les deux pays, Cachemire compris. Ce dialogue, engagé alors que le BJP était au pouvoir à New Delhi, n’a pas été compromis par la victoire électorale d’une coalition menée par le Parti du Congrès, en mai 2004. Mais la grande question reste posée : sera-t-il possible de normaliser les relations bilatérales sans avancer en même temps sur le Cachemire ? Sur ce dossier, les positions des deux parties demeurent inconciliables pour le moment.

Les éléments d’une nouvelle donne

Épicentre de la nébuleuse Al Qaida et attirant les foudres de la coalition américaine, l’émirat afghan est la première victime de la nouvelle politique de George W. Bush mise en œuvre après le 11 septembre. La prise de Kaboul – où Washington veille à faire entrer en premier les troupes, musulmanes, de l’Alliance du nord –, puis celle de Kandahar scellent le sort du régime dirigé par le mollah Omar, qui aura en quelque sorte sacrifié son émirat à la cause qu’il sert, et à sa fidélité à ben Laden. Le choc de l’Opération « Liberté immuable » ne suffit pas à remettre sur les rails un Afghanistan ruiné et divisé. Toutefois, un processus s’amorce avec la Conférence de Bonn qui met en place le régime intérimaire d’Hamid Karzai, confirmé lors des élections présidentielles d’octobre 2004. L’intervention américaine en Afghanistan n’est pas seule en cause. Elle bénéficie d’un mandat de l’ONU, qui a voté plusieurs résolutions contre le terrorisme et contre les États qui l’hébergent. Elle s’accompagne aussi de la lourde rhétorique de l’administration Bush que ponctuent deux points forts, le discours sur l’ « axe du mal » de janvier 20023 et, plus structurelle, la nouvelle doctrine de sécurité américaine publiée en septembre 2002, qui confirme le principe de la guerre préventive4, qui va bientôt frapper l’Irak de Saddam Hussein.

Ce contexte influence lourdement l’évolution de la situation au Cachemire. Pris dans la durée, l’échec du jihad est patent, si le but recherché était de conduire l’insurrection cachemirie à la victoire. Même l’objectif plus modeste d’enliser l’Inde au Cachemire pour l’affaiblir n’est plus sans risque pour le Pakistan, comme le découvre tardivement le régime. En effet, si Musharraf change de ligne sur l’Afghanistan après le 11 septembre, il choisit de maintenir l’ambiguïté au Cachemire. En janvier 2002, il annonce que le Pakistan n’entend pas être une base du jihad, et il interdit certains mouvements extrémistes. La répression des mouvements armés et de leurs sponsors ayant pignon sur rue est toutefois plus symbolique qu’effective. Les groupes visés changent de nom, de base, voire de chef officiel, mais ne disparaissent pas. En matière d’infiltrations de combattants au Cachemire, New Delhi ne relève que des fluctuations, pas de baisse décisive. Une impression domine : Musharraf use toujours de l’islamisme armé comme d’un outil, passablement jugulé, mis en réserve, mais pas démantelé. La pression sur l’Inde peut ainsi se maintenir.

C’est compter sans deux facteurs. D’une part, le climat général qui se développe après le 11 septembre marque les séparatistes cachemiris, dont une fraction entend affermir une ligne distincte de celles des combattants du jihad, qui ternissent l’image du mouvement. Dès 2000, le Hizbul Mujahiddin, le mouvement armé cachemiri, s’était divisé sur l’opportunité d’ouvrir des entretiens avec New Delhi. Il se scinde pour de bon en 2003. L’alliance politique des séparatistes (la Conférence Hurriyat) se scinde elle aussi en 2003 sur la même question : dialoguer ou non avec Delhi, sans pour autant couper les ponts avec le Pakistan.

Un second facteur, la logique du radicalisme, accroît plus encore l’étroitesse des marges de manœuvre d’Islamabad. L’instrumentalisation de l’islamisme militant a servi la stratégie régionale pakistanaise depuis les années 80 en Afghanistan, et depuis les années 90 au Cachemire. Mais cette ligne devient difficilement gérable pour quatre raisons : l’évolution de la situation afghane ; les risques de dérive nucléaire d’un éventuel conflit indo-pakistanais qui prendrait de l’ampleur, risques qui intensifient les pressions internationales en temps de crise ; le poids croissant de l’Inde dont l’économie commence à décoller et qui développe un partenariat stratégique avec les États Unis ; enfin, la réalité de l’extrémisme islamiste armé, qui commence à échapper au contrôle du pouvoir et qui, pire, se retourne contre lui.

Les engagements pris par Musharraf vis-à-vis de Washington dans la lutte contre Al Qaida mécontentent les partis islamistes. Le régime sait toutefois s’en accommoder en favorisant leur essor lors des élections de 2002, tout en renforçant au fil du temps son propre pouvoir. Derrière la rhétorique de l’islam politique, la vraie menace est autre, pour un régime dont le cœur est le pouvoir militaire. Elle vient des connexions qui se sont établies de longue date entre les mouvements conduisant le jihad au Cachemire, les extrémistes sunnites engagés dans les attaques contre la minorité chiite, et la mouvance taliban/al Qaida. La nouvelle donne marquée par le retournement de la politique afghane, la répression contre Al Qaida (quelque 400 arrestations au Pakistan depuis 2002) et la préparation du dialogue avec New Delhi, radicalisent une fraction de l’islamisme armé. À compter de 2002, cette fraction commence à mener des opérations au Pakistan même : attentats contre des ressortissants occidentaux, assassinat du journaliste américain Daniel Pearl puis, en décembre 2003, deux attentats contre le Général Musharraf lui-même, suivie d’attaques contre des dignitaires civils ou militaires du régime en 2004. En parallèle, les tueries entre sunnites et chiites s’aggravent, y compris dans les mosquées.

Début 2004, alors que Washington, par pur opportunisme, absout l’État pakistanais de toute responsabilité dans la prolifération nucléaire conduite en direction de la Corée du Nord, de l’Iran et de la Libye (l’affaire Abdul Qadeer Khan), le général Musharraf, sous forte pression américaine, se résout à porter finalement le fer dans les zones tribales de la Province Frontière du Nord Ouest voisines de la frontière afghane. Ces zones tribales sous statut fédéral sont soupçonnées de servir de base aux forces talibanes ravivées dans l’est afghan, voire d’ abriter Osama ben Laden et son adjoint al Zawahari. Non sans risque, Musharraf fait pour la première fois intervenir l’armée dans ces terres à statut spécial, au Waziristan. L’opération, qui se déploie sur plusieurs mois, fait des centaines de victimes, sans succès emblématique.

Pris dans la tourmente mais fin stratège, le président pakistanais semble négocier un tournant essentiel en abandonnant le paradigme établi voici vingt-cinq ans, après l’invasion soviétique de l’Afghanistan. Il est devenu risqué de jouer la carte de l’identité religieuse et du jihad à des fins géopolitiques. Un nouveau discours se fait jour, qui prêche en faveur de la « modération éclairée ». Le Pakistan doit devenir un état musulman modèle et responsable, important non seulement par son poids démographique et par sa capacité nucléaire, mais aussi par sa ligne politique. Ce Pakistan idéalisé et modéré retrouvera sa vocation géographique, en jouant un double rôle de liaison, d’une part entre le monde musulman et l’Occident, d’autre part entre l’Asie du Sud, l’Asie centrale et le Moyen Orient, c’est-à-dire entre une puissance émergente, l’Inde, douzième économie mondiale, et les zones clés d’approvisionnement énergétique.

Le dialogue qui s’ouvre fin 2004 entre l’Inde et le Pakistan sur la possibilité de construire des gazoducs reliant le Moyen Orient ou le Turkménistan à l’Inde, est le signe d’une nouvelle vision qui donnerait tout leur poids aux logiques géo-économiques face aux vieux héritages géopolitiques héritées de la partition. Encore faut-il pour Islamabad trouver le moyen d’évoluer sur le Cachemire sans se renier, tout en préservant les intérêts politiques, stratégiques et économiques de la caste militaire qui a précisément construit son pouvoir au cœur de l’État en jouant de l’antagonisme avec l’Inde, nourri en toile de fond de la dualité entre islam et hindouisme qui fut la raison d’être de l’appel à la création du Pakistan.

Quant à l’appel à la « modération éclairée » lancé par le Général Musharraf, il doit être replacé dans son double contexte interne et externe. En interne, le principe désormais affiché donne sa légitimité à la lutte nouvelle contre l’extrémisme qui s’est retourné contre ceux qui l’avaient nourri et contre l’État islamique – mais non islamiste – qui s’en était servi. En externe, le nouveau discours du Président Musharraf s’inscrit sans le dire en écho du projet du Grand Moyen Orient avancé par les néoconservateurs américains, dont la première version devait aller du Maroc au Pakistan. La version révisée, présentée par l’Administration Bush au sommet du G.8 de juin 2004 sous le titre de « Initiative pour l'Afrique du Nord et le Moyen orient élargi », n’inclue plus le Pakistan, dont le statut particulier se trouve ainsi reconnu. Hier encore foyer de groupes radicaux armés poussant les Talibans en Afghanistan et les jihadis au Cachemire, pôle de prolifération nucléaire vers des pays opposés au « Grand Satan américain », démocratie incomplète sous contrôle militaire, le Pakistan est devenu le bon élève du monde musulman selon Bush, qui l’a gratifié en 2004 du titre rare « d’allié majeur hors OTAN ». Un allié ayant compris le message binaire lancé après le 11 septembre : qui n’est pas avec nous est contre nous. Un allié affichant à la fois son identité musulmane et son désir de réforme et de modération, revenant ainsi au modèle proposé à l’heure de l’indépendance par le père de la nation, Mohammad Ali Jinnah. Traduire cette rhétorique en actes sera toutefois une autre affaire, a fortiori quand l’armée reste aux commandes et l’emporte sur le gouvernement civil, et quand on imagine difficilement l’Inde céder sur le Cachemire au-delà de ce qu’Islamabad récuse encore : l’officialisation du statu quo territorial et de la Ligne de contrôle.

Une nouvelle carte de l'Asie du Sud

Une nouvelle carte de l’Asie du Sud, encore hypothétique, se dessine donc aujourd’hui. Un jeu de cartes plutôt, dont à dire vrai toutes ne sont pas nouvelles.

Permanences et évolutions

Certaines de ces permanences s’inscrivent dans une longue histoire, tout en s’accompagnant d’innovations, ainsi de l’Afghanistan, État faible, fortement tribalisé, entre les pôles persan et indo-gangétique. C’est tout l’enjeu, aujourd’hui, de la tentative de créer, sans en changer les frontières, un État afghan modernisé. Si la tâche de la coalition menée par les États-Unis était focalisée essentiellement sur la destruction du régime taliban et sur la chasse à Al Qaida, l’objet de la Force Internationale d’Assistance à la Sécurité, aujourd’hui dirigée par l’OTAN, est de préparer les bases sécuritaires de la reconstruction. Rude tâche. Les développements en Afghanistan nous disent aussi ce qu’est l’ordre du monde : l’espoir démocratique, les intérêts sectoriels ou privés (les seigneurs de la guerre), le retour de la drogue et des trafics, les limites de l’ONU, incapable de lever les troupes nécessaires à la sécurité, et déléguant ce rôle à l’OTAN, qui gagne une nouvelle légitimité paradoxale en intervenant pour la première fois hors de l’Europe, mais sans assez de moyens.

Même permanence le long de la Ligne Durand, où l’Empire britannique décida de borner sa frontière, faute de soumettre les Afghans. Cet espace, au cœur du « grand jeu » dépeint par Kipling, a retrouvé une actualité nouvelle quand Al Qaida implanta ses bases à proximité d’une Ligne propice à toutes les traversées, car le terrain montagnard est aussi un ensemble ethniquement homogène, celui des terres pachtounes, partagées entre Afghanistan et Pakistan. Peut-être la normalisation des relations afghano-pakistanaise aboutira-t-elle à la reconnaissance officielle de cette frontière, jamais formulée par Kaboul. Autre écho moderne du « grand jeu », plus au sud, la compétition entre l’Inde et la Chine sur les côtes de la Mer d’Arabie, aux portes du Golfe Persique : les Chinois développent le port de Gwadar avec les Pakistanais, les Indiens tentent de répliquer en développant le port de Chabahar avec les Iraniens.

Que reste-t-il, après le 11 septembre, de l'héritage de la partition ? Des évolutions qui doivent beaucoup à la lutte contre le terrorisme, et d’autres qui résultent de tendances manifestes dès les années 90. Au rang des premières, les hypothèses nouvelles sur le Cachemire, dont il est bien trop tôt pour dire si elles se concrétiseront. Vingt scénarios ont été envisagés pour redécouper un Cachemire qui n’a guère de chance de devenir indépendant. L’Inde n’étant pas prête à céder les districts musulmans au Pakistan, ni à envisager un improbable condominium, on voit mal comment échapper, un jour ou l’autre, à la solution qu’elle préconise, officialiser la Ligne de contrôle. Mais aussi l’ouvrir. Un premier pas a été fait dans cette direction avec la mise en place, en avril 2005, d'une ligne d'autocar traversant la Ligne de contrôle, objet de guerres répétées et ligne de front depuis 1990, pour redonner vie à une liaison routière entre Cachemire indien et Cachemire pakistanais, interrompue depuis un demi-siècle. La frontière officielle indo-pakistanaise, longtemps plus fermée que ne le fut le rideau de fer, doit s’ouvrir elle aussi, en ravivant des voies routières, ferroviaires, maritimes, en sus de la voie aérienne rétablie après la crise de 2002. Contacts entre peuples, entre journalistes, entre députés pavent la voie à une autre logique, non guerrière, celle des échanges économiques, ridiculement faibles pour deux voisins de cette taille, et conduits pour l’essentiel via des pays tiers. Une normalisation des relations indo-pakistanaises aurait un effet d’entraînement considérable, non seulement sur les deux pays, mais sur toute la région, la SAARC, ayant été lourdement paralysée par le contentieux indo-pakistanais. Reste à savoir si la volonté d’avancer dès 2006 en direction d’un marché commun régional, annoncé en janvier 2004, se concrétisera. Car tout peut encore basculer…

Quant aux innovations extérieures aux relations indo-pakistanaises, aucune n’est due aux conséquences du 11 septembre, même si celles-ci peuvent les affecter. Trois éléments sont ici essentiels : la montée du nationalisme hindou en Inde, le rapprochement indo-américain et le réchauffement sino-indien.

La montée jugulée du nationalisme hindou

Longtemps marginal sur le plan politique, le nationalisme hindou a connu à la fin des années 80 un essor dû pour partie à l’usure du pouvoir du Congrès, et pour partie à une stratégie active d’affirmation de soi appuyée sur une instrumentalisation affichée des sentiments identitaires religieux usant de symboles forts : la figure du dieu Rama ; les longues « processions » politiques à travers le pays jusqu’à la vieille ville mythologique d’Ayodhya ; la destruction de la mosquée de cette ville en 1992 ; l’affirmation de l’hindouité, obscurément distincte de l’hindouisme, comme fondement culturel de la nation ; les émeutes anti-musulmanes ; la méfiance envers l’islam, vieux fonds de commerce du mouvement jugeant que le déclin de l’Inde commença avec l’arrivée de Mahmoud de Ghazni et de ses soudards autour de l’an mil. Premier parti indien en 1996, mais trop faible pour gouverner seul, le Bnaratiya Janata Party (BJP) parvint au pouvoir en 1998, en sachant passer des compromis avec d’autres forces politiques. Aux quatre élections de 1996, 1998, 1999 et 2004, jamais il ne dépassa 23% des suffrages exprimés. C’est plus qu’il n’en faut cependant pour être désormais un pilier incontournable de la vie politique indienne, et la seule alternative nationale au parti du Congrès. Sur le plan international, le BJP affirme tout de suite sa ligne en procédant aux essais nucléaires, poussant de facto le Pakistan à faire de même. Mais dès 1999 le Premier ministre A.B. Vajpayee cherche à normaliser les relations avec le Pakistan. L’intrusion des forces pakistanaises à Kargil, sur la Ligne de contrôle, est vécue comme une trahison. Le coup d’état militaire du général Musharraf, l’homme de Kargil ; l’échec au sommet d’Agra d’une nouvelle tentative de dialogue, puis l’attentat contre le Parlement indien conduisent les deux pays au bord de la guerre. Pourtant le BJP joue la retenue sur le terrain, et c’est finalement début 2004 que Vajpayee et Musharraf relancent officiellement, sur de nouvelles bases, le dialogue indo-pakistanais.

Y a-t-il donc deux lignes au sein du nationalisme hindou, ou deux tactiques allant de pair, dont usent tour à tour les durs et les modérés ? Les « durs » qui s’en prennent aux minorités religieuses, chrétiennes et musulmanes (pogrom du Gujarat en 2002 avec quelque 2000 morts), les « modérés » qui cherchent à calmer le jeu avec le Pakistan, sans rien céder sur le Cachemire ? Il serait simpliste de voir dans la poussée du nationalisme hindou une illustration supplémentaire du paradigme de la réaction identitaire face aux menaces de la mondialisation. Si le mouvement compte une frange anti-mondialiste, le parti, une fois au pouvoir, a poursuivi la politique de libéralisation mesurée de ses prédécesseurs, a joué des marges de manœuvre que lui accordait l’Organisation Mondiale du Commerce, et s’est rapproché de l’administration Bush en ce qu’elle tendait à secouer les bases de l’ordre stratégique mondial établi, un ordre ne laissant aucune place à l’Inde nucléarisée.

Dans les très complexes relations indo-pakistanaises, tout est plus subtil, plus nuancé, plus empirique aussi que la thèse du choc des civilisations ne le laisserait croire. Le nationalisme hindou réécrit l’histoire en diabolisant les musulmans, dénonce le « terrorisme transfrontalier », mais il engage le dialogue avec le Pakistan, au nom d’intérêts supérieurs, portant une vision du rôle global que « l’Inde résurgente » devrait jouer à l’avenir. Revenu aux affaires, le Parti du Congrès réaffirme son sécularisme, mais poursuit la même ligne vis-à-vis du Pakistan, dans la même logique : si un accord est possible, tant mieux pour tous. Sinon, l’Inde aura les moyens de continuer sa route.

Rapprochement indo-américain et réchauffement sino-indien

C’est dans ce contexte bi-partisan qu’il faut comprendre aussi le rapprochement indo-américain et le réchauffement sino-indien. Une même logique prévaut à ce double mouvement, portée par la décision indienne d’ouvrir son économie, décidée en 1991 par le parti du Congrès, et celle d’être ouvertement nucléaire, prise par le BJP en 1998. L’incompréhension entre New Delhi et Washington a fait place à un dialogue inédit, intensifié par le BJP. Le Congrès est plus précautionneux dans son discours, affiche plus haut sa volonté de récuser tout alignement et de travailler à promouvoir la multipolarité, mais il poursuit sur la voie du rapprochement avec Washington. Trop d’intérêts sont en cause, en dépit d’un désaccord de fond sur l’Irak. À New Delhi, comme à Islamabad du reste, pas question d’envoyer des troupes sans mandat explicite de l’ONU et sans gouvernement légitime à Bagdad. La real-politik et la prise en compte des opinions publiques mettent ici Inde et Pakistan dans le même camp. Au sommet de l’OMC à Cancun, ils avaient aussi fait cause commune, au sein du groupe des 20, contre les subventions américaines et européennes à l’agriculture. Mais c'est l'Inde qui tire son épingle du jeu, quand l'administration américaine annonce sa volonté « d'aider l'Inde à devenir une grande puissance du 21e siècle » et que George Bush, en juillet 2005, déclare que l'Inde est une « puissance nucléaire responsable », et donc apte à recevoir une aide américaine en matière de nucléaire civil, d'espace et de haute technologie.

Face au potentiel indien qui s’affirme, Chine et États-Unis font de même : ils tentent de déconnecter l’Inde du Pakistan, pour sortir enfin du vieux jeu à somme nulle qui voulait que tout accord avec l’un était perçu comme un camouflet pour l’autre. Tout en affirmant rester l’amie « indéfectible » du Pakistan, la Chine a renoué avec l’Inde, sous Vajpayee, de bien meilleures relations, en tournant la page des tensions ayant suivi les essais nucléaires de 1998. Les échanges économiques s’envolent entre les deux pays. Les suspicions d’autrefois n’ont pas disparu, mais pour l’heure, tout en haussant leur budget de la défense, Inde et Chine jouent la carte de la normalisation. Les cyniques diront qu’après tout, la Chine a désormais ce qu’elle veut en Asie du Sud, avec un Pakistan qu’elle a contribué à nucléariser pour contrer l’hégémonie indienne. Elle peut maintenant chercher à gagner sur les deux tableaux. Entre les deux géants asiatiques, dont l’un pèse toutefois beaucoup plus lourd que l’autre, la coopération sectorielle n’exclut pas la compétition. 

Un monde ouvert

Mais n’est-ce pas là, précisément, au-delà de l’obsession anti-terroriste de Bush, ou du choc des civilisations de Huntington, la véritable image du monde d’aujourd’hui ? Celui où le temps des blocs est révolu. Celui où l’hégémonie de l’hyperpuissance américaine n’interdit pas, voire favorise, la règle des diplomaties à géométries multiples, qui fait que nul ne peut ignorer Washington, mais que nul pays entendant jouer un rôle sur la scène internationale n’abandonne ses marges de manœuvre : il développe autant que possible des relations tous azimuts. Quel que soit le poids du 11 septembre, la fin de la guerre froide demeure l’événement structurant (ou déstructurant) le monde d’aujourd’hui, car c’est elle qui permet cette fluidité qui balance quelque peu la suprématie américaine. C'est elle aussi, à l'inverse, qui pousse les États-Unis à favoriser les « coalitions des volontaires » construite au cas par cas autour de Washington, et pas seulement quand la guerre est en jeu. Le « pacte sur le climat » annoncé en juillet 2005 par les États-Unis, la Chine, le Japon, la Corée du Sud et l'Australie, en offre un exemple, qui pousse à s'interroger sur ce que sera à l'avenir le rapport de force entre ces alliances pragmatiques, et la volonté de traiter des grandes questions mondiales dans le cadre des organisations multilatérales, ONU en tête.

La mondialisation est en marche, mais elle n’a pas tué les États. Elle encourage par contre les regroupements régionaux. L’Asie du Sud n’y échappe pas. Elle qui n’a su créer, avec la SAARC, qu’un outil peu efficace, entend le renforcer, tout en jouant là encore sur plusieurs fronts. Le Pakistan souhaiterait en même temps revivifier l’Organisation de Coopération Économique, qui l’ancre vers l’Asie Centrale, l’Iran, la Turquie. L’Inde a cherché, avec la BIMSTEC, à jouer aussi la carte du Golfe du Bengale, l’organisation incluant Bangladesh, Inde, Myanmar, Sri Lanka et Thaïlande (d'où l'acronyme), mais sans avoir encore fait ses preuves. Inde et Pakistan cherchent aussi à renforcer leurs liens avec l’ASEAN, et regardent l’une et l’autre vers l’Organisation de Coopération de Shanghai, où se retrouvent Chine, Russie et républiques d’Asie centrale. Tout cela, sans préjudice envers des accords bilatéraux avec des voisins (le Sri Lanka par exemple) ni sans porter le regard beaucoup plus loin, dans les forums mondiaux, vers l’Union Européenne ou, de façon plus neuve, en cherchant à développer de nouveaux axes Sud-Sud (Inde, Afrique du Sud, Brésil par exemple : trois candidats potentiels à un siège de nouveau membre permanent du Conseil de Sécurité…).

On le constate, la nouvelle carte du monde qui se construit sous nos yeux, et celle, plus incertaine, qu'esquisse à moyen terme la montée en puissance de l'Asie, ne répondent pas aux seules critères d'Huntington. L'obsession sécuritaire nourrie par un terrorisme invoquant l'islam radical ne nous fournit pas toutes les clés de la géopolitique d'aujourd'hui. La religion, opium des analystes ? Une simple formule, pour rappeler que derrière la question de l’extrémisme religieux et de ses dérives, si graves soient-elles, d’autres forces, d’autres logiques sont en jeu, comme le montre l’Asie du Sud, où pourtant les religions pèsent lourd…

 

 

Notes

1 La diplomatie américaine entre autres, alors que la définition stricte de l’Asie du Sud se borne généralement aux sept pays membres de la SAARC, Association pour la Coopération Régionale en Asie du Sud : Inde, Pakistan, Bangladesh, Népal, Bhoutan, Sri Lanka, Maldives. Dans l’un ou l’autre cas, le continuum afghano-pakistanais demeure un fait géopolitique incontournable.

2 Dans une littérature extrêmement abondante citons : Ahmed Rashid, Taliban. The Story of the Afghan Warlords, Pan Books, London, 2001 ; Olivier Roy & Maryam Abou Zahab : Réseaux islamiques. La connexion afghano-pakistanaise, Paris, Autrement, 2002 ; Olivier Roy, L’islam mondialisé, Paris, Seuil, 2002 ; S.V.R. Nasr  : The Vanguard of the Islamic Revolution : the Jama’at i Islami of Pakistan, Berkeley, University of California Press, 1994, Frédéric Grare : Political Islam in the Indian Subcontinent. The Jamaat-i-Islami, Delhi, Manohar, 2001 ; Frédéric Grare (ed) : The Muslims of the Indian Sub-continent after the 11th September Attacks, Delhi, India Research Press.

3 The President’s State of the Union Address, 29 juin 2002.

4 The National Security Strategy of the United States of America, septembre 2002.

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